Un mode de vie sain pour des reins sains

Un mode de vie sain et bio pour des reins sains

Si l’on entend parler régulièrement de problèmes de santé publique liées aux maladies cardio-vasculaires ou au diabète, plus rares sont les messages visant à expliquer les maladies rénales. Et pourtant, les reins sont des organes vitaux ! Ils éliminent les toxines contenues dans le sang et les déchets de l’organisme.

C’est pourquoi la Fondation du Rein tient à communiquer depuis plusieurs années sur ces maladies qui touchent 3 millions de personnes en France et 600 millions dans le monde. La prévention est bien sûr fondamentale, et il faut savoir qu’il existe des tests de dépistage pour déceler une éventuelle maladie rénale.

La Journée Mondiale du Rein, qui a lieu cette année le 9 mars 2017 (au cours de la Semaine nationale du rein du 4 au 11 mars 2017), a pour thème « Un mode de vie sain pour des reins sains ». Elle vise à mettre en lumière les liens entre obésité et maladie rénale.

Obésité : la France n’est plus épargnée

« Un français sur deux souffre de surpoids ou d’obésité ; et ce taux a doublé en 15 ans », commente le docteur Isabelle Tostivint, néphrologue et responsable de la communication pour la Fondation, « et si l’on atteint pas le taux des Anglais, 1 personne sur 4, ou des Américains, une personne sur 3, la France n’est plus épargnée avec 16% d’obèses ». Ce que l’on sait moins, c’est qu’ « une personne obèse a deux fois plus de chance de développer une maladie rénale ». Souvent en cause, l’hypertension et le diabète directement liés à ‘excès de graisses. Mais même sans ces maladies, l’excès de poids est un facteur de risque d’insuffisance rénale.

L’insuffisance rénale terminale, qui entraîne dialyse ou greffe de reins, est sans doute la maladie la plus connue du grand public (et la plus grave). Mais il faut savoir qu’il existe différents stades d’insuffisance rénale et de nombreuses autres maladies rénales, très diverses. Souvent, peu, voire pas, de symptômes, et au moment où la maladie est découverte, le patient en est souvent presqu’au stade de la dialyse… Un terrible échec pour le malade comme pour la société !

Le mode de vie

L’hygiène de vie a une importance capitale, pour la personne qui découvre une maladie rénale par test de dépistage mais aussi en prévention.

Quelques règles simples : limiter la consommation de sel. En effet, l’excès de sel entraîne une augmentation du travail rénal et de la pression artérielle, qui, lorsqu’elle est trop élevée, est particulièrement néfaste à la santé des reins. Il ne faut donc pas dépasser 6g/jour. Rajouter des épices et herbes aromatiques, plutôt que du sel, pour relever les plats est une excellente idée !

Doser son apport en protéines. Pour les malades d’insuffisance rénale chronique, les protéines ne doivent pas être supprimées, mais puisque leur produit de dégradation est l’urée, filtrée par les reins, il convient de limiter l’apport à 0,8 à 1g/kg de poids par jour*. Soit, pour une personne de 60 kg, de 48 à 60 g de protéines par jour.

Quelques exemples d’apports protéiques : 2 œufs apportent 12 g de protéines, 2 tranches de jambon 20 g, 50 g de céréales de petit déjeuner 4 à 5 g, 100 g de tofu 11 g, 200 g de féculents cuits (pâtes, riz) 4g.

Boire suffisamment est également indispensable, mais sans excès ! Idéalement 1,5 litre par jour en plusieurs fois.

Et bouger ! La pratique d’une activité sportive est nécessaire. Pas besoin de courir le marathon, marcher 30 mn par jour est excellent !

Quelques aliments à privilégier

Pour les personnes en bonne santé qui veulent renforcer leurs reins, adopter un régime alimentaire équilibré est très important, pour maintenir un bon état physiologique général. Fruits et légumes frais (et bio pour éviter les pesticides!) en quantité, peu de graisses saturées (présents dans la viande rouge, le lait entier, les fromages, le beurre…) et de sucres ajoutés, tout en privilégiant les huiles végétales de (colza, cameline, lin ou pépins de raisin) et les poissons gras. Les conseils sont les mêmes que pour éviter mauvais cholestérol et diabète.

Certaines plantes et certains fruits jouent un rôle bénéfique. Les baies, les canneberges et les myrtilles, riches en anti-oxydants, auraient des actions positives sur le fonctionnement des reins. Le céleri aide à éliminer les toxines et les déchets, tout comme le persil. Enfin, une petite cure detox de temps en temps ne peut qu’être bénéfique…

Ces conseils ne remplacent pas un bilan médical ni un suivi en cas de maladie avérée !

*Source : Rénif’Mag N°16

Pour plus d’information :

www.fondation-du-rein.org

www.semainedurein.fr

 

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